Plusieurs attaques contre des prisons ont eu lieu ces derniers jours partout en France, sans que les auteurs soient pour l’heure identifiés. Mercredi 16 avril, c’est une agente pénitentiaire de la prison d’Amiens qui a été prise pour cible : sa boîte aux lettres a été taguée et les pneus de sa voiture crevés.
Djamel Mansri et trois de ses complices présumés ont été arrêtés cette semaine, après le braquage de près de 150 000 euros à la banque Crédit Agricole de Nevers le 8 avril.
Un grave accident s’est produit ce jeudi 17 avril, sur la D106, sur la commune d’Arès, sur le bassin d’Arcachon. Selon les premiers éléments, un véhicule seul aurait provoqué un accident. Trois personnes sont grièvement blessées. L’hélicoptère des pompiers de Gironde a été déclenché.
Deux hommes âgés de 29 et 40 ans ont été condamnés à trois ans et 30 mois de prison ferme. Ils ont commis une soixantaine de vols sur des véhicules stationnés dans les aires d’autoroute du sud de la France. Au moins 17 de ces vols ont été commis dans l’Hérault depuis le début de l’année 2025.
Après une douzaine d’attaques signalées en France contre des prisons ou des agents pénitentiaires depuis lundi dernier, le procureur de la République antiterroriste ne privilégie aucune hypothèse sur les auteurs de ces dégradations. Les faits les plus graves ont été commis à Toulon et Aix-Luynes. Pour l’heure, aucune arrestation n’a eu lieu.
Ce jeudi 17 avril, un exercice de sécurité civile a lieu à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire). Il vise à organiser les secours en cas d’accident grave sur le site SEVESO.
“Il n’y a pas eu d’arrestation, ni de ciblage spécifique de profils”, précise le procureur sur franceinfo. De nouveaux incidents sont survenus mercredi au lendemain d’actions coordonnées contre plusieurs établissements pénitentiaires en France.
La présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France demande l’ouverture de toutes les archives pour laisser les chercheurs travailler.