Pétition : plus de 56 000 Français dénoncent la cruauté animale en Chine et sa propagation mondiale – la mobilisation continue

Une pétition française face à un fléau mondial

Lancée par l’Association Gardiens des Félins et le Collectif Mouvements Naturels de Vie (MNV International), cette pétition rassemble déjà plus de 56 000 signataires pour dénoncer les horreurs qui se cachent derrière l’absence de loi anti-cruauté animale en Chine et leur propagation à l’échelle mondiale.

Depuis des années, la communauté internationale se bat contre la cruauté des fermes à fourrure, le marché gris de la viande de chiens et de chats, et les jeux de rue cruels. À ces pratiques “traditionnelles” s’ajoutent aujourd’hui des violences nouvelles, mises en scène et relayées par les réseaux sociaux : animaux torturés, mutilés, noyés ou soumis à des “dressages” barbares, dans une spirale virale et banalisée.

Ces dernières semaines, des vidéos diffusées par Futur Asso, en collaboration avec Gardiens des Félins, ont révélé l’ampleur de ces atrocités. Précédées par une enquête de Libération et plusieurs initiatives médiatiques en France et en Suisse, elles confirment le travail du collectif Feline Guardians : des réseaux de torture animale structurés, une violence extrême et une diffusion mondiale.

Le lien vers la pétition est ici

Le vide juridique chinois : miroir d’une cruauté impunie

L’absence de législation spécifique à la protection animale en Chine n’est pas neutre : elle permet aux atrocités de se normaliser, à la torture de prospérer et à la violence de s’exporter. Pourtant, plusieurs propositions de loi ont déjà été soumises à l’Assemblée nationale populaire — en 2009, 2017, 2018, 2020 et 2021 — pour encadrer la maltraitance animale. Aucune n’a encore été adoptée.

Cette législation manquante laisse libre cours à une cruauté systémique : chiens et chats volés et battus pour la viande, commerce de fourrure d’une inhumanité extrême, jeux de rue où animaux scotchés ou muselés servent de cibles, “dressages” cruels viraux, et désormais, réseaux de torture diffusant leurs actes en ligne pour l’argent ou la notoriété.

Ces contenus, partagés et monétisés sur des plateformes comme Telegram, alimentent un business morbide où la souffrance devient spectacle. Les plateformes, tout comme ceux qui visionnent, partagent ou commanditent ces contenus, sont partie intégrante du problème et doivent désormais répondre de leurs actes devant la loi. La diffusion et la consommation de tels contenus ne peuvent plus rester sans conséquence pénale.

Fermer les yeux ou rester passif, c’est être complice. Ce miroir de la cruauté montre jusqu’où la violence peut aller sans cadre légal : le problème n’est pas culturel, mais juridique, systémique et mondial.

Feline Guardians : un travail de documentation et de coopération internationale

Depuis 2023, le collectif Feline Guardians rassemble, documente et analyse les preuves de ces réseaux de torture, relayées en francophonie par Gardiens des Félins et MNV International. Leurs enquêtes rigoureuses ont permis d’exposer les méthodes, la structure et l’expansion de ces réseaux.
Les antennes internationales de Feline Guardians se multiplient pour coordonner la sensibilisation et soutenir la coopération avec les autorités compétentes en France, en Suisse et au-delà. Leur action vise à mettre fin aux réseaux de torture, stopper la diffusion de vidéos cruelles et protéger les animaux vulnérables, tout en soutenant les activistes chinois qui dénoncent ces violences au péril de leur sécurité.

Les demandes portées par la pétition

Les signataires appellent à :
• L’adoption urgente de lois chinoises de protection animale, claires et applicables à tous les animaux ;
• La fermeture et la sanction des réseaux de torture et des centres de “dressage” violents ;
• La fin du commerce de fourrure et des trafics d’animaux domestiques ;
• L’obligation pour les plateformes numériques de signaler et supprimer tout contenu violent, avec fin de toute monétisation liée ;
• Des enquêtes internationales coordonnées pour identifier, poursuivre et démanteler réseaux, auteurs et financeurs ;
• Le soutien aux activistes chinois agissant sur le terrain, souvent dans l’ombre ;
• Des sanctions fermes à l’encontre non seulement des auteurs, mais aussi des diffuseurs, commanditaires et consommateurs de ces contenus, afin que plus aucun acteur de cette cruauté — direct ou indirect — ne puisse agir dans l’impunité.

Une mobilisation qui s’étend

Portant jusqu’ici la voix française, Gardiens des Félins s’élargit et devient désormais franco-suisse. La pétition est à présent ouverte à tous les citoyens de Suisse.

La compassion n’a pas de frontière, mais l’impunité ne peut rester sans limite.

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