23 October 2025

Le transpartisanisme du Parti animaliste est une force pour la cause animale

Le transpartisanisme du Parti animaliste est une force pour la cause animale

Dans un paysage politique souvent marqué par des querelles de chapelles et des postures idéologiques figées, le transpartisanisme porté par le Parti animaliste apparaît comme une respiration démocratique… et surtout, comme un levier stratégique puissant pour faire avancer la cause animale.

Là où d’autres camps se replient sur des identités partisanes, cette approche choisit de parler à tous plutôt qu’à une seule famille politique. Ce choix est exigeant — il nécessite courage, cohérence et patience — mais il offre ce que les animaux attendent le plus : des avancées concrètes.

Le transpartisanisme, ce n’est pas renoncer à ses convictions, bien au contraire. C’est affirmer que les convictions doivent primer sur les étiquettes, que la cause animale dépasse les appartenances partisanes.

Dans les faits, cette stratégie permet :

-d’ouvrir des passerelles dans des assemblées souvent verrouillées par les équilibres politiques,
-de trouver des alliés là où d’autres ne voient que des adversaires,
-et surtout de transformer les mots en actes.

Car soyons lucides : lorsqu’on siège dans l’opposition ou dans un groupe minoritaire, l’efficacité politique repose sur la capacité à convaincre au-delà de son camp. Sans cela, les idées les plus nobles restent lettre morte.

Ce pragmatisme n’est pas une faiblesse. Il est une force tranquille qui privilégie l’intérêt général — celui des animaux — à l’ego ou au confort partisan. C’est précisément cette lucidité politique qui fait la singularité et la force du Parti animaliste.

À l’inverse, certaines formations politiques cherchent à préempter la question animale, à l’enfermer dans une couleur politique — souvent par calcul électoral, rarement par conviction profonde.
Ce sectarisme est un poison lent pour la cause car :

-Il divise au lieu de fédérer,
-Il exclut ceux qui agissent autrement,
-Il transforme une cause universelle en outil de communication politique.

Il ne suffit pas d’afficher des intentions dans un programme pour agir sincèrement. Trop souvent, derrière les slogans, l’engagement réel pour les animaux est inexistant.
Et oui, il faut le dire sans détour : parler de souffrance animale en dévorant de la viande ou du poisson, refuser de porter des amendements, tout en revendiquant le monopole de la cause, relève d’une hypocrisie qui finit par discréditer cette même cause.

Le sectarisme trahit la cause animale – et les électeurs

En cherchant à empêcher quiconque d’agir en dehors de leur camp, ces partis ne trahissent pas seulement leurs adversaires, ils trahissent les électeurs… et les animaux qu’ils prétendent défendre.

Refuser une avancée au motif qu’elle n’est pas « signée du bon camp », c’est admettre que la cause passe après la stratégie politique.
C’est tourner le dos à des mois de travail préparatoire simplement pour préserver une pureté idéologique de façade.

Et au fond, qu’est-ce que cela révèle ?
Que pour certains, l’objectif n’est pas de sauver des vies animales mais de capitaliser politiquement sur une cause qui mobilise.

Le transpartisanisme, contrairement à ce que certains caricaturent, n’est pas une neutralité molle.
C’est une stratégie intelligente, pragmatique et profondément sincère, qui bouscule les logiques partisanes figées. Elle permet de construire des majorités d’idées, là où d’autres ne font que hausser le ton pour masquer leur immobilisme.

Cette approche place les animaux au centre, et non les égos. Elle repose sur la conviction que la cause animale ne doit pas être l’otage d’un camp politique, mais la responsabilité de tous.

Et c’est là tout le paradoxe : ceux qui rejettent le transpartisanisme au nom de leur “cohérence politique” sont souvent ceux qui n’ont jamais rien fait de concret pour les animaux.
Refuser de coopérer au nom de dogmes partisans, c’est non seulement une faute politique — mais aussi une trahison morale.

La cause animale mérite mieux que des postures et des slogans électoraux.
Elle exige du courage, de l’intelligence politique et une volonté d’agir partout où cela est possible, avec tous ceux qui sont prêts à avancer.

Le transpartisanisme est l’un des leviers les plus puissants pour faire bouger les lignes — parce qu’il dépasse les étiquettes pour aller chercher les résultats.

Ceux qui veulent enfermer cette cause dans un camp ne la défendent pas : ils la freinent.
Et pendant que certains comptent les points politiques q’ils peuvent en tirer, les animaux, eux, n’ont pas le luxe d’attendre.


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Author: Guillaume Prevel